
La fĂȘte de Pourim commĂ©more le sauvetage du peuple juif par D-ieu dans lâancien Empire perse face au complot dâHaman qui Ă©tait de « dĂ©truire, tuer et anĂ©antir tous les Juifs, jeunes et vieux, femmes et enfants, en un seul jour ». Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e avec des lectures de MĂ©gilah, des cadeaux de nourriture, de la charitĂ©, un festin et de la joie.
Purim 2023 begins Monday evening, March 6 and continues through Tuesday, March 7.
The scroll of Esther, Megillat Esther, recounts the story of Hamanâs plot to destroy the Jewish people and how the plot was miraculously foiled. We listen to the reading of the megillah twice during the holiday. The first time is on the evening of Monday March 6, and again, on the following day, Tuesday March 7. When Hamanâs name is mentioned, we twirl âgraggersâ and stamp our feet to âdrown outâ his evil name.
Purim is emphasized by the importance of Jewish unity and friendship. Gifts of food containing at least two kinds of ready-to-eat food (e.g. pastry, fruit and beverage) are sent to at least one friend on Tuesday March 7. If possible these gifts, called mishloach manot (sending gifts) should be sent by a third party. It is customary to observe this mitzvah on the day of Purim rather than the night before.
Purim is celebrated with a special festive and joyous meal on Tuesday March 7 during the daytime before mid-day.
Soup with âkreplachâ (dumplings) and hamantaschen are two of the customary foods eaten on Purim. Both foods have a hidden filling. This reminds us that G-dâs involvement in the Purim episode, although ever present, was hidden and not openly revealed.
Giving charity, while a year-round responsibility, is a particularly special mitzvah on Purim. Give charity to at least two, but preferably more, needy individuals on Tuesday, March 7 during the daytime. The mitzvah is best fulfilled by giving directly to the person. If this is not possible, place at least several coins into pushkas (charity boxes). Young children should also fulfill this mitzvah.
« Une personne doit boire Ă Pourim, dit le Talmud, jusquâĂ ce quâil ne sache plus la diffĂ©rence entre âMaudit soit Hamanâ et âBĂ©ni soit MordĂ©khaĂŻâ. »
Il existe diffĂ©rentes sortes de joie. Il y a « la joie de la Mistva », car un Juif est commandĂ© « Servez D.ieu avec joie » (Psaumes 100, 2). Une Mitsva accomplie avec joie est plus grande, plus profonde, plus vivante, quâune Mitsva faite par automatisme. Cette joie, toutefois, nâest pas une fin en elle-mĂȘme, mais un moyen dâamĂ©liorer la Mitsva.
Un autre type de joie est la Mitsva nous enjoignant « RĂ©jouissez-vous lors de vos fĂȘtes » (DeutĂ©ronome 16, 15). Ici, la joie nâest pas accessoire Ă un autre but. La Mitsva elle-mĂȘme est de se rĂ©jouir.
Mais le fait que lâon doive ĂȘtre commandĂ© de se rĂ©jouir indique quâil ne sâagit pas encore de lâabsolu dans la joie. Une joie plus grande est celle que le roi Salomon Ă©voque en disant « Celui qui a bon cĆur est perpĂ©tuellement en fĂȘte » (Proverbes 15, 15), dĂ©crivant la joie comme un Ă©tat plutĂŽt que comme une activitĂ©. Telle est la joie ressentie lors du mois dâAdar â dans les mots du Talmud, « Lorsque Adar commence, la joie augmente. » Celui qui vibre au diapason de lâessence spirituelle du temps juif se rĂ©jouit spontanĂ©ment en entrant dans le mois de la joie.
Mais cela reste une joie consciente, et le fait mĂȘme quâon soit conscient que lâon se rĂ©jouit indique que cette joie est une disposition choisie plutĂŽt quâune condition intrinsĂšque. Le paroxysme de la joie est atteint Ă Pourim, lorsque le Juif cĂ©lĂšbre « jusquâĂ ce quâil ne sache plus. » La joie de Pourim imprĂšgne tellement lâĂąme du Juif quâil ne sait mĂȘme plus quâil est en train de se rĂ©jouir !